Le blog de leblogdemariedavid.over-blog.com

Lettre d’une autre vie

De vies en vies, tu reviendras mon amour,

De vies en vies, nous leur expliquerons encore.

Parfois je serais près de toi, mais toujours,

Notre fille sera là pour protéger ton sort.

Quand j’ai quitté la vie pour la deuxième fois,

En l’an un de la terre, tu la portais en toi,

Je l’ai aimée de loin, mais elle nous a choisis

Pour t’aider à lutter, pour t’aider dans tes vies.

Elle sera toujours là, elle est notre avenir,

Pour que l’amour domine même sans les souvenirs.

Je reviendrais souvent chère Marie Madeleine,

Sans être reconnu, car  les hommes se corrompent.

Nous essaierons de vivre ces vies comme une aubaine,

Pour empêcher la terre de devenir une tombe.

Ton prénom a changé, ton apparence aussi,

Mais tu es celle qui me rejoint chaque vie.

Celle qui était là dans la première vie,

Et celle qui sera là dans les autres aussi.

Notre amour est si grand, qu’il dépasse le temps,

Notre amour est si fort, il combat le géant,

Ce géant noir troublant qui fut ange de lumière

Qui de l’obscurité, fit un grand univers.

L’amour fait des miracles, il combat à lui seul

Ceux qui font de leur vie juste un triste linceul.

Marie David  9 mars 2013

Rêve au travail

Derrière l’immeuble sale en face de ma rue

Je suppose les Alpes toutes blanches, toute nues,

Enveloppées de neige, manteau superbe et froid,

Reines glaciales hautaines, au regard plein d’effroi.

Le ciel blanc brumeux entoure les montagnes,

Nous laisse sans lumière dans un désert qui stagne.

Je rêve de la mer, de ses rivages dorés,

Je rêve de la plage et des flots argentés.

Je ressens la chaleur des iles enchantées,

Et l’odeur de ces fleurs de ces autres contrées.

Un sourire se dessine sur mon visage heureux,

Je suis sur le rivage, ravie, sous le ciel bleu.

Marie David 7 mars 2013

Les familles d’aujourd’hui

Le couple change, évolue, quelque soit son âge,

Les filles ne sont plus aussi pressées d’être mères,

La société se transforme, elle change de visage

Les femmes libres ne veulent plus jouer que les mères.

On demandait aux hommes d’être responsables,

Ils ne se sentent plus vraiment indispensables,

Le couple est devenu juste un partenariat

Car le mariage-toujours n’existe pas.

Invention religieuse pour tenir les instincts,

Et un contrat social pour préserver ses biens.

Nos jeunes avancent seuls, parfois accompagnés,

Privilégient leur soi, gardent leur liberté.

Les enfants ne sont plus l’ultime prévision

Pour se sentir heureux, pas besoin d’illusion.

Ils sont conscients de la responsabilité

Qu’incombent des petits dans notre société.

Je trouve la jeunesse si pleine de sagesse,

Abandonnant les contes et les vieilles histoires,

Au profit de ce vrai, même plein de bassesses

Cette réalité où trônent leurs espoirs.

Marie David 5 mars 2013

Le destin du monde

L’homme aurait pu être le berger des créatures,

Pour que  l’équilibre règne dans la nature.

L’homme aurait pu vouloir s’entendre avec ses frères,

Avec la tolérance, le refus de la guerre.

Mammifère intelligent, capable du mieux,

Il a choisi le pire, et tue à coup de pieux.

Il a créé des religions et des politiques

Pernicieuses et invasives comme des tiques

Qui mangent le foie du monde et qui l’infectent

Oubliant ce Dieu qui fait l’objet de leurs sectes.

Cet être dont l’intelligence aurait pourtant

Pu se mettre au service de l’amour, et le temps

D’une vie aurait pu faire grandir et fleurir

Toutes les âmes ensemble avant que de mourir.

Marie David 22 février 2013

Onyx s’est blessé

Comme un petit enfant, il cherche ma présence,

Sa patte enrubannée qui cache sa blessure

Le dérange pour marcher, il miaule, il se rassure,

Je le prends dans mes bras lui redonne confiance.

Je suis impressionnée comme il compte sur moi,

Et comment ses grands yeux montrent son désarroi…

Il ne peut pas sortir et il est en colère,

Il le montre et le dit, en miaulant il espère

Que j’ouvrirais la porte et le libérerais,

Mais je suis intraitable, il n’est pas satisfait…

Il retourne sur sa couche, fâché et bien frustré,

Les yeux plein de reproches, me regarde m’en aller…

Comme un enfant fâché, se couche en boule et puis

Jette un dernier coup d’œil… je suis déjà partie…

Ce soir je reviendrais et te câlinerais

Pour te faire oublier que tu es prisonnier…

Marie David 20 février 2012