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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 15:56

premier ouvrage de la série

L’université de l’éternité

 

Pendant vingt-cinq ans après notre mort,

Nous apprenons dans l’université

De l’éternité, quel est notre sort,

Nous visualisons notre vie effectuée,

Regardons sans complaisance, nos erreurs,

Et décidons un nouveau scénario,

Pour corriger nos faux pas et nos fautes,

Aider ceux que l’on aime et corriger les leurs.

 

Pendant vingt-cinq années, nous apprenons,

L’amour, l’empathie et la compassion,

Nous apprenons à aimer,  pardonner,

A tous les autres, mais aussi, surtout, à nous même

Puis nous choisissons ensemble la famille,

Qui nous permettra d’avancer, grandir,

Nous choisissons le ventre qui réincarnera,

L’entité que nous sommes, celle que l’on deviendra.

 

Marie David 11 janvier 2012

 

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 15:39

DSCN5781

Les amitiés

 

Dans deux amitiés, point d’ambiguïté,

Un amour égal et plein de respect,

Une épaule solide quand l’autre va mal,

Oreille attentive, quand le ciel est sale…

 

J’ai connu l’amour que l’on croit le grand,

Il m’a tant déçu, deux fois, si longtemps…

L’amour sans le sexe devient l’amitié,

Permet la confiance, amour asexué.

 

Je n’ai plus besoin de la volupté,

Seule est importante la complicité,

La solidité, la fidélité,

J’ai vraiment besoin de grandes amitiés.

 

Marie David 11 janvier 2012

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 15:31

tempête sur le lac

Entre Lausanne et Evian

 

Comme une boite d’allumettes sur l’eau glacée,

Le bateau semble, tantôt voler, tantôt couler.

L’eau qui frappe son flanc mugit comme un géant,

Dans les vagues, la nuit, spectacle étourdissant.

 

Les passagers inquiets, se regardent et sourient,

Cachant ainsi la peur, au fond, si bien tapie.

Evian n’est pas si Loin, le Léman en colère,

Prouve que la nature, toujours est la première.

Elle domine tout, l’air, le vent et les vagues,

Nous sommes peu de chose, fourmis sur une flaque.

 

Les lumières d’Evian brillent d’un peu plus près,

Nous voilà donc sauvés, ne serons pas noyés…

 

Marie David 5 janvier 2012

 

 

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:55

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 Fantômes de mon cœur…

 

La nuit, un bruit  me réveille, il me semble l’entendre

Le bruit des griffes sur le carrelage, j’écoute, me lève,

Les chats aussi sont réveillés, ils entendent…

Je me recouche, je veux aller la voir en rêve…

 

Je respire, je suis dans la prairie, elle est là,

Elle courre devant, elle parait jeune et elle aboie,

Elle vient tout contre moi, c’est fou cette sensation,

Je sens son doux pelage, ensemble nous marchons…

 

Comme je vois maman dans mes relaxations,

Ma chienne est là aussi, si pleine d’attentions,

Comme des anges qui veillent sur ma vie, mes amours,

Je les sens m’entourer, me hanter tous les jours…

 

Je n’ai aucune peur, suis en sécurité,

Les voyant, je m’endors dans la sérénité…

Mes morts veillent sur moi, et soufflent sur ma vie

Pour qu’elle soit plus facile, pour qu’elle soit plus jolie.

 

Marie David 30 décembre 2011

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:25

la faim des enfants

L’année s’achève…

 

Demain sera le dernier jour de cette année,

Qu’avons-nous fait de bien de tous ces jours passés ?

Sommes-nous satisfaits de nos accomplissements,

Avons-nous pu  élever tous nos sentiments ?

 

Sommes-nous devenus humbles devant les merveilles ?

Et reconnaissants devant pluie et  soleil ?

Avons-nous pu donner des pièces au mendiant,

Avons-nous pu le regarder et lui sourire,

Prier pour qu’il ait chaud, être reconnaissant,

De dormir sous un toit, sans froid et sans frémir

De se sentir tout seul, de sentir perdu…

Etre reconnaissants d’avoir tant de choses en plus.

 

Finissons cette année, en prenant dans nos mains,

Les mains des vagabonds, celles des mendiants,

Posons notre regard dans les yeux des enfants,

Redevenons comme eux, innocents et humains.

 

Marie David 30 décembre 2011

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 18:06

Salvador+Dali+-+Necrophilic+Fountain+Flowing+from+a+Grand+P

 

Céline, ma fille

La revoir au piano a fait  gonfler mon cœur,

En travaillant sur elle, elle dépasse ses peurs.

Si je la sais douée pour ce qu’elle entreprend,

Je sais que la musique, pour elle représente,

Ce que les mots, les verbes représentent pour moi.

Ce quelque chose en plus, qui nous remplit d’émoi…

Cette sensibilité, que l’on joue, que l’on chante,

Ces mots que l’on suspend, nous enivrent, nous enchantent…

Elle compose à présent et j’aime ce que j’entends,

Heureuse et fière de t’avoir retrouvée mon enfant.

 

Marie David 26 décembre 2011

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 18:03

soeurs.jpg

 

Céline et Lucie

 

Une maman n’est pas objective parait-il ?

Pourtant je vous regarde, ce que je vois me ravit…

Les épreuves de la vie vous ont fait grandir,

Sans vous fragiliser et sans vous aigrir.

 

Chacune à votre façon, réussissez votre vie,

Volontaires, généreuses, sensibles, pleines de rires,

Je vous aime mes filles, et je suis fière de vous,

Celui qui ne voit pas vos qualités… est fou…

 

Vous êtes ce que j’ai fait de mieux dans ma vie,

Ne changez pas, restez ainsi, authentiques, …

 

Marie David  26 décembre 2011

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:48

CELEBRATION VOEUX NOEL sapin arbre noel pere noel cadeaux 1

Mon Noël 2011

 

Comme un enfant qui écarte les yeux

En voyant les cadeaux sous le sapin,

J’ai pu remplir mon regard et mon cœur,

De la vue, des rires, du bonheur des miens.

 

Je me suis sentie fière d’être leur mère,

Remplie d’émotion d’être leur mamie.

Je me suis sentie enfin toute entière,

Avec mes deux filles soudées, réunies.

 

Mes petits enfants sont cadeaux des cieux,

Et je remercie tous les anges et Dieu,

L’univers me donne toute la lumière,

Et je veux grandir en aimant la terre.

 

Marie David 25 décembre 2011

 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:23

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La veillée de Noël

 

Il était une fois, l’histoire d’une famille,

Cette famille-là n’était pas plus que trois,

Une mère et deux filles, c’était ça la famille,

Elles auraient tellement  voulu être plus que trois…

Oui, mais une famille ça ne s’invente pas,

On essaie d’être unis et d’aimer tout le monde,

Et même les absents dont la froideur immonde

Nous glace et nous fait mal, nous, on les voudrait là…

 

La famille de trois s’est agrandie un jour,

 Et elle a essayé d’encore se rapprocher,

De celui qui fait la tête, qui manque d’amour,

Celui qui les rejette au lieu de les aimer.

Les trois se sont heurtées encore à sa froideur,

Mais elles ont renoncé à l’envie de pleurer,

Sont revenues à six pour fêter le bonheur

D’avoir pu cette fois, enfin se retrouver.

 

Celui qui est malade, qui ne veut pas aimer

Celui-là  reste seul,  car il l’a décidé…

 

Marie David 25 décembre 2011

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 10:37

 

 

DSCN5686

Demain peut-être mon cœur me permettra d'écrire un poème à propos de cette amie fidèle qui a partagé 15 ans et demi de ma vie, mais aujourd'hui, mon chagrin est si grand que je ne peux que la pleurer. Mieux qu'un être humain, elle a su être là, silencieuse ou non pour me donner de la joie ou du courage, elle a eu en même temps que moi un cancer au sein, elle sentait quand ma vie se remplissait de douleurs et d'amertume, elle se serrait contre moi et la caresser me permettait de relâcher mes angoisses, elle fut la compagne de mes promenades, de mes randonnées en montagne par beau temps ou dans la neige, elle fut l'amie la plus douce quand tout allait à vau l'eau.

Prendre la décision de l’endormir fut terrible, même si je savais que je devais abréger ses souffrances…

Je sais qu’elle est bien là où elle est, son âme était si pure, elle qui n’a jamais montré aucun signe d’agressivité, elle à qui la chatte confiait ses chatons, je garde d’elle ce souvenir d’un être d’une incroyable douceur, elle n’a pu que rejoindre les anges.

Un bien humble témoignage pour un être hors du commun dont j’ai eu l’immense privilège de partager la vie.

Marie David 20 décembre 2011

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