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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 21:13

Le destin de l'humoriste qui voulait être président

"Le destin de l'humoriste qui voulait être président" a vu le jour aujourd'hui chez www.edilivre.com. Roman, mais aussi hommage à un grand homme.
Facile à lire, petit, pas cher, 12 euros, pour les amateurs de romans, de science fiction, d'ésotérisme. Message de tolérance et d'amour, à lire sans modération.
Excellent été
Marie David

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 16:08

Le destin de Jacob

Il vient de naître chez www.edilivre.com.

Il est facile à lire, petit, pas cher, 12 euros, pour les

amateurs de romans, de romans ésotériques, pour tous

ceux pour qui, le développement personnel est

indispensable.

Il est une façon de rendre hommage aux parents d'enfants

malades et tous les malades en général, à qui j'envoie

mon empathie et ma compassion.

Ce livre est un message d'amour, de tolérance.

Il est aussi un message d'espoir, qui dit, rien ne s'arrête

jamais, rien ne stagne, tout est en mouvement, et tout

recommence autrement... ailleurs...toujours...

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 19:36

 

monetLa femme blessée

Je regardais en direction de cette voix autoritaire, qui venait de m’appeler dans cette petite salle d’attente qui sentait le moisi, le papier mouillé.
Il était trop tard pour que je m’enfuie.
Je suivis cette longue personne sèche dans un bureau impersonnel, grisâtre, hostile.
Mon ventre se nouait encore plus, qu’est ce que je faisais là?.
Un petit homme aux lunettes rondes, penché j’imagine sur le dossier de celle qui m’avait
précédée dans la salle d’attente, me montra un siège sans lever les yeux de ses feuillets.
Je m’assis et rassemblais mes idées…
Respirer, penser à demain, oublier ces jours passés, penser à tout ce que je pourrais faire après. Cinq défauts, cinq qualités… ils le demandent toujours…
Cinq défauts... pas de problème, c'était toujours facile les défauts ... mais cinq qualités? Pourtant j'en avais trouvé cinq hier ! Et même encore ce matin!
Je ne m'en souvenais pas.... j'avais les mains moites.
Et puis, il leva la tête, je vis son gros nez, et assises sur son gros nez, ses petites lunettes rondes... et puis ses lèvres se mirent à bouger...

Dans la demie conscience de mon état de stress, me rendant quasi comateuse, je perçus au loin ses paroles: "Bonjour Madame Laurent, alors un poste dans notre petit journal campagnard vous intéresse?"
Je mis quelques secondes avant de lui répondre, la reporter que j'avais été, avant mon accident n'existait plus, je me sentais handicapée.
En fait "gros nez" c'est ainsi que j'allais désormais l'appeler, ne fit pas avec moi de psychologie de bazar, ne posa pas toutes ces questions stupides.
Il se contenta de continuer "Jamais je n'aurais pensé que mon p'tit journal puisse intéresser une femme comme vous, vous avez le poste, vous pouvez commencer lundi" Je n'avais pas prononcé une parole. Ce qu'il prit pour une hésitation :"si vous le souhaitez bien entendu?"
J'étais morte de trouille, mais j'avais envie de l'embrasser, je balbutiais " merci beaucoup, à lundi"
Je rentrais chez moi, clopin-clopant, avec cette jambe raide, que je traînais comme un boulet. Je souriais à la vie même si mon sourire ressemblait à une grimace...

Quatre ans auparavant, au retour d'un reportage en Somalie, j'avais été victime d'une crise cardiaque. Pendant de longs mois, mon corps infirme m'avait confinée dans un lit. Ma pauvre mère était venue vivre avec moi et me donnait les soins qu'elle m'avait prodiguée trente cinq ans plus tôt. Mon côté gauche ne ressentait plus rien, mon visage déformé me glaçait de peur.
La volonté, ou la chance, le destin ou encore le hasard, et surtout mon excellent physio me permirent de me remettre debout, bancale, mais debout.
J'acceptai la canne quelques temps, n’ayant pas d'autre choix, mais chaque nuit je rêvais que je la jetais, et je finis par le faire...
Ré apprendre à parler fut très difficile.
Les mots se bousculaient dans mon esprit, ma gorge gargouillait mais refusait de les cracher, mes lèvres bougeaient et les sons qui en sortaient me faisaient horreur... Je haïssais, ce corps ! Ce visage ! Cette voix!
Ma mère s'efforçait de m'aider, mais son aide me montrait à quel point j'étais dépendante d'elle.
J'avais envie souvent de mourir, et parfois de m'en sortir... mais l'instinct de survie fut le plus fort, je finis par marcher, je finis par parler, je finis par redevenir indépendante et maman me quitta, inquiète de m'abandonner à mon état mais respectant mes choix.

Et aujourd'hui j'avais réussi à me faire engager, sans piston, avec ma patte folle et ma gueule d'amour de travers.
L'important d'abord pour moi, c'était de prouver que mon apparence ne changerait rien à mon travail. Mais aborder les gens me terrorisait, je lisais la pitié dans leurs yeux, je lisais "Ho! La pauvre". Il m'arrivait d'y lire la peur aussi, c'était pire d'y lire la peur! Je me sentais comme un enfant dément.
Il fallait que je dépasse toutes ces considérations pour ne penser qu'à l'article que j'écrirais. Je devais me concentrer sur mon travail, même s'il consistait à étaler les éloges de la couleur d'un vin, ou de charmer le lecteur avec les rondeurs d'une vache. Je devais me reconstruire professionnellement, pour que ma vie ait un sens. Pour que je sois comme tout le monde...


Le lundi matin, gros nez me présenta à mes collaborateurs, et comme à chaque fois, je sentis cette gène qu'ont les autres à vous regarder quand votre physique est différent. Il m'indiqua mon bureau et me demanda d'aller écrire un papier sur un vol commis dans une demeure huppée du voisinage.
J'aurais préféré enquêter dans une ferme avec des gens du terroir que chez des aristocrates. Bien sûr, c'était un à priori et j'en étais consciente. Mais il me semblait que les gens de la terre s'attardaient moins sur la misère humaine, tandis que l'apparence comptait chez les gens aisés.
Je me rendis donc dans la belle propriété de maître et le majordome m'introduisit dans un petit salon.
Le propriétaire de la villa ressemblait à sa demeure, grand et chaleureux.
Après l'échange de poignées de main, et l'énoncé de ce qui m'amenait chez lui.
Il se permit de me demander ce qu'il m'était arrivé. Il était beaucoup plus simple pour moi de répondre à des questions directes et bien intentionnées, plutôt que d'essayer sans cesse de trouver une échappatoire et faire comme si...
Je donnais quelques explications sommaires et revins sur le sujet de mon enquête. Il s'agissait d'un vol d'œuvres d'art, objets, livres et tableaux authentiques. Il en avait des photographies et je le suivis dans son bureau afin qu'il me les montre. Je lui demandai s'il accepterait que je les lui emprunte.
Il me proposa plutôt, si j’étais d’accord, de prendre un café avec moi, pendant que sa secrétaire se chargerait de les scanner.
C'était la première fois depuis mon accident que je prenais un café avec un inconnu, et boire quelque chose n'était pas toujours chose aisée avec cette bouche de travers.
Je crois qu'il le comprit car, il me demanda si cela ne me gênait pas...
En fait, je ne savais pas si cela me gênait ou non... j'avais acquis une grande dextérité pour le manger et pour le boire... mais chez moi, seule, avec ma mère ou mes rares amis.
C'était de nouveau un challenge, un de ceux qui allaient faire partie de mon quotidien, j’acceptai son café.
En fait, nous discutâmes d'art et le temps passa sans que je m'en rende compte. Depuis longtemps, ma tasse était vide, et les photos scannées étaient posées sur un coin de la table, quand je pris congé de Monsieur De Balloit.
Je m'étais aperçue que je pouvais oublier mon handicap, c'était une vraie revanche sur le destin.
Je revins au bureau le cœur content. Mes collègues n'avaient pas l'attitude de l'aristo qui venait de me recevoir. Ils n'osaient croiser mon regard, de peur sans doute, de descendre leurs yeux sur cette bouche difforme et se trouver mal à l'aise.
Je ne leur en voulais pas, j'espérais juste que le temps permettrait qu'ils oublient mon côté gauche.
Je commençai par chercher qui pouvait bien s'intéresser à ces bibelots, tableaux et livres d'un autre âge. Le commun des mortels n'aurait pas volé ce butin. Seul un connaisseur avait conscience de la valeur de ces objets.
Je me demandai s'il y avait eu ailleurs, des vols similaires.
Pendant quelques jours, je me perdis dans les différents articles de journaux des régions environnantes et pus constater que régulièrement des maison de maîtres étaient cambriolées, et tous les larcins se composaient d'objets choisis par un voleur connaisseur d'art.
Je recoupai tous les articles pour déterminer la géographie de tous ces vols et pris contact avec les différentes polices ayant constaté les délits.
Forte de tout ce que j'avais réuni comme indices, je décidais d'aller voir M. De Balloit, car j'étais convaincue qu'il connaissait le voleur.
Ami, marchand d'art ou les deux, ce malfrat dépouillait les gens qu'il côtoyait, il s'attaquait à un butin dont il connaissait la valeur.
Il œuvrait soigneusement, dans des demeures luxueuses choisies, son mode opératoire semblait quasi toujours le même. Il neutralisait les alarmes, vidait les maisons de ses victimes quand elles étaient absentes. Il semblait bien connaitre leurs faits et gestes.
Quand je passais le portail, quelle ne fut pas ma surprise de voir tout un peloton de gendarmes. Mort, M. De Balloit gisait dans une marre de sang.(...)


Donnez moi votre avis sur ce début de livre... merci beaucoup

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 13:03

La finalité

 

 

Tant de formes d’amour existent dans nos cœurs,

Tant de façon d’aimer pour éviter la peur.

Mais en naissant, mais en vivant, nous sommes seuls,

Adorés, éduqués, accompagnés, mais seul.

Nos chagrins, nos amours, amitiés : solitaires.

Nos pardons, réflexions, communions : solitaires.

Il faut alors aller au fond, s’aider, s’aimer…

Trouver en soi, le courage de continuer.

Pour retrouver la voie de nos anciennes vies,

Pour retrouver les traces de ce passé écrit…

A l’aube d’un nouveau jour de l’humanité,

A l’aube de nouveaux êtres humains éclairés,

Quand après le pouvoir de l’argent englouti,

L’humain saura enfin comment vivre sa Vie.

Quand il aura fini d’assimiler l’amour,

L’amour, la compassion, l’empathie pour toujours.

Après le lâcher prise et l’oubli de la peur,

Les angoisses chassées, trouvant le pur bonheur.

La confiance en la Vie, la confiance en la Mort,

En sachant que les deux liées au même sort,

Ne font que nous changer dans le temps et dans l’air,

Pour donner à notre âme, un plus grand univers.

 

 

Marie David  15 juin 2010

 

 

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 13:01

Outre tombe

 

Un jour, dans le silence de cette chambre blanche,

Il est venu me voir, me parler de revanche.

Un jour dans le silence de mon cœur déchiré,

Il est venu parler de mes amours passées.

Pourtant il était mort depuis trois ans déjà.

Pourtant il me manquait, mais il n’était plus là.

Cet homme qui était, vivant, vraiment athée,

Pouvait-il les cortex de la vie, dépasser ?

Au début, ses propos, je n’ai pas écouté.

Je pensais : La souffrance me faisait délirer.

Mais il a continué, parlait sans s’arrêter.

Quand je n’étais pas seule, continuait de parler…

A mes amies aussi il a tant raconté,

Que j’ai bien dû un jour, l’impossible, accepter.

Depuis d’autres encore sont venus me parler.

Et aujourd’hui la mort, j’en ai fait mon alliée.

Elle n’a rien de méchant, elle est juste échéance.

Elle permet seulement de changer d’apparence.

Un jour, nous revenons avec d’autres atours.

Un jour nous comprendrons ce qu’est vraiment l’amour.

 

Marie David 15 juin 2010

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 22:49

  DSCN5367

 

 

Le poète on le sait est un écorché vif
J'ai perdu deux parents adorables et tendres,
Elevé deux enfants dont l'une m'est absente.
La famille est pour moi comme un coup de canif,
Mais je sais apprécier l'amour de celle qui m'aime,
Celle qui me soutient, me comprend et m'entraine,
Vers les rires, vers la joie, me remplissant d'amour,
Me guidant tendrement en me chantant toujours...

 

Marie David 15 juin 2010

 

 

C'est beau non??

 

 

 

Ma fille Lucie

 

Bébé, déja elle m'impressionne,
Elle a tellement faim! j'en frissonne!
De grands yeux bruns mangent son visage,
Ange à fossettes pas toujours sage.
Tout en sourire, tout en amour,
Petit lutin du point du jour.
Ne dors jamais, chante toujours,
Et nous appelle tour à tour.
Petite fille espiègle et douce,
Bohneur tendre comme la mousse.
Jeune fille calme et raisonnable,
Qui doit survivre dans les drames.
Jeune femme belle et compréhensive,
Qui prend soin d'elle, et se cultive.
Et moi si fière d'être sa mère,
De mon coeur, elle est la lumière.

Marie David Juin 2010

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:39

 

orage

 

 Sous la forme d'un spectre,

Un jour tu m'apparais.

Sans aucune silhouette,

Mais un esprit abstrait.

C'est sans doute la frayeur,

Qui me paralysa,

Mais c'est aussi l'horreur,

De finir comme toi,

Qui guida mes pas lents,

Vers une vie hors du temps.

 Qui me donna l'espoir,

Qu'un jour je vivrais libre,

Flottant dans ce miroir,

Où ton image est cible.

Tu me force à marcher,

A ne pas mépuiser,

Et tu guides ma vie,

Déjà ensevelie.

Tu cherches à m'enfoncer,

Sans vraiment le montrer.

Car tu sais bien qu'un jour,

Ta main se resserrera,

Et mon corps déjà froid,

T'appartiendra toujours.

 

 

 

Marie David  1972

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 08:57

 

Soleil dans les pins parasols

 

J'ai aimé Baudelaire, Verlaine et Maupassant,
Et j'ai cru dans les vers d'Hugo, et de Rimbaud.
Et je me suis perdue en lisant Boris Vian,
Je me suis retrouvée en parcourant Coelho.
Eric Emmanuel Schmitt a pu me faire pleurer,
Oscar et la dame rose, je les ai tant aimés.
Il y a plein d'ouvrages dont je me suis nourrie
Il y a plein de pages que mes yeux ont chéries
On rencontre l'auteur au travers des ses livres,
On touche un peu son âme, on caresse sa vie...

 

 

Marie David 3 juin 2010

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 10:06

 

 

Souvenir de la lib-ration 6 septembre 1944

 

 

 

Le  dialogue de sourd….

 

 

Et il parlait de liberté,

De joie de vivre et de fierté.

Mais il n’était qu’un prisonnier.

Il détestait le monde entier,

Et bannissait la société.

Mais il n’était qu’un prisonnier.

Il accusait les préjugés,

Les traditions, les arriérés.

Mais il n’était qu’un prisonnier.

Et comme il avait trop parlé,

Les juges avaient dit : condamné !

C’est pourquoi il est prisonnier.

 

 

 

 

Marie  David   1972

 

  Couverture finale

 

 

 

Publiée dans ce livre : Poésies d'hier et d'aujourd'hui, poésie que j'ai écrite à 14 ans

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 11:35

 

 

Le destin de l'humoriste qui voulait être président

 

Le destin de l'humoriste qui voulait être président

 

12ème page

 

25 ans avant la réincarnation

 

 

(...)

 

L’humoriste des années 80

 

 

 

Un soir, chez un de ses copains de lutte sociale, ils regardèrent un vieux D.V.D de l’humoriste qui s’était présenté aux élections, et les parents de son ami lui expliquèrent ce que cet homme avait accompli dans les années 80.

Pour Rémi, ce fut une révélation…

Avec de l’humour, parfois du sarcasme, parvenir à faire passer des messages, même oser, dans la dérision, se présenter en tant que président de la république, cela le ravissait, il sentait ce personnage si particulier, tellement proche de lui…

 

Il acheta tous les D.V.D qu’il put trouver sur cet artiste, ses films, mais aussi ses soirées de fourberies.

Il se renseigna sur sa vie sur le web, c’était curieux cette impression qu’il avait de connaître cet homme intimement, alors qu’il était mort 25 ans avant sa naissance.

 

 

 

En fait, cet artiste lui donna le goût de la politique, et les années qui suivirent le confortèrent dans son envie de continuer sur ce chemin dangereux.

 

 

 (...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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