Le poète on le sait est un écorché vif
J'ai perdu deux parents adorables et tendres,
Elevé deux enfants dont l'une m'est absente.
La famille est pour moi comme un coup de canif,
Mais je sais apprécier l'amour de celle qui m'aime,
Celle qui me soutient, me comprend et m'entraine,
Vers les rires, vers la joie, me remplissant d'amour,
Me guidant tendrement en me chantant toujours...
Marie David 15 juin 2010
Ma fille Lucie
Bébé, déja elle m'impressionne,
Elle a tellement faim! j'en frissonne!
De grands yeux bruns mangent son visage,
Ange à fossettes pas toujours sage.
Tout en sourire, tout en amour,
Petit lutin du point du jour.
Ne dors jamais, chante toujours,
Et nous appelle tour à tour.
Petite fille espiègle et douce,
Bohneur tendre comme la mousse.
Jeune fille calme et raisonnable,
Qui doit survivre dans les drames.
Jeune femme belle et compréhensive,
Qui prend soin d'elle, et se cultive.
Et moi si fière d'être sa mère,
De mon coeur, elle est la lumière.
Marie David Juin 2010