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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 13:34

vitesse-pluie-3.jpg

Jour pluvieux…

 

Deux ruisseaux courent de chaque côté de la route,

Rigoles écervelées s’engouffrent dans le talus

Trempé comme une éponge, les racines en déroute,

Il s’arrache à la terre, et ne se retient plus.

 

Les vers qui se terraient, et remuaient le sol,

Se trouvent écartés, et jetés en pâture

Sur l’asphalte mouillée, et pleine de boue morte,

Qui s’agglutine, épaisse, sous les roues des voitures.

 

Déluge de la terre, quand la pluie dégouline,

Le ciel est dépressif, et fait la grise mine.

Et nos cœurs sont mouillés d’émotions inutiles,

Tout comme nos souliers, sous la pluie de nos villes.

 

Mireille Daviot 23 octobre 2013

 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 07:15

massif-du-mont-blanc-01.jpg

La montagne s’endort

 

Un peu de ouate blanche s’attarde au sommet,

Mont Blanc majestueux, trône sur ses sujets.

L’automne a déposé son voile de brume blanche

Et la neige recouvre les pics dans le silence.

 

Montagne-forteresse imprenable, intouchable,

Belle reine-maitresse aux atours instables.

Des oiseaux rois dessinent dans le ciel azuré

Des cercles magnifiques, ombres démesurées.

 

Cet empire froid et blanc, domaine des rapaces,

Des loups et puis des lynx, qui vont, qui se déplacent,

Qui descendent un peu pour survivre en hiver,

Laissant leur territoire, sous la neige, recouvert.

 

Mireille Daviot 18 octobre 2013

Cornillon_09_079.JPG 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 09:18

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Le serpent qui se mord la queue

 

Petite planète bleue, remplie de l’eau

De toutes les mers salées, qui souffre mille maux,

Car l’humain la torture, l’empêche de respirer,

Il coupe tous ses arbres, poumon détérioré.

 

Pour la planète terre, l’humain est un cancer,

Qui gangrène ses veines, abime son atmosphère.

Son air est pollué, ses artères sont bouchées

Par les fumées d’usines, que l’humain a créées.

 

Des usines qui vont, lui permettre d’acheter

De la nourriture riche, qui va sûrement le tuer

Il finira comme elle, les artères bouchées…

Son univers pollué, un jour va l’étouffer.

 

L’être humain a créé, le cancer de la terre,

De respirer sur terre, il mourra d’un cancer…

 

Mireille Daviot 17 octobre 2013

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:46

paysage-automne-jpg

Les odeurs de la vie

 

Les feuilles commencent de jaunir, et le temps

Devient brumeux et plus humide, balbutiements

De l’automne qui s’installe, en oubliant l’été,

Ses chaleurs bienfaisantes, et son air parfumé

Des fleurs odorantes qui poussent dans la lumière.

Ce sont les champignons et l’odeur de la terre

Que l’automne charrie, quand le sol est mouillé,

Et je garde d’hier, la senteur des sous bois,

Qui parfume mes souvenirs…  fin d’été…

Promenades bénies, auprès de ce papa,

Amoureux de la vie et puis de la nature,

Qui m’a communiqué, la passion de l’air pur,

Et de la solitude, dans les bois, dans les prés,

Tête à tête avec soi, qui permet de s’aimer.

Qui aide à se construire, et à mieux s’accepter,

Dans la nature calme, aux odeurs mélangées.

Du loup ou de l’agneau, nous sommes le berger,

Protégeons le gentil, et chassons le mauvais,

Les odeurs de la vie, nous rendent mammifère,

Un animal étrange, qui marche sur la terre.

 

Mireille Daviot 17 octobre 2013

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 09:01

jane-austen-ecrivain-litterature-feminine

Lettre à toi

 

Je suis dans le bateau, pour aller travailler. Pendant la demie heure de traversée, je vais méditer, je ferme les yeux, j’imagine des racines qui poussent sous mes pieds et qui vont s’ancrer dans la terre.

Je me sens flotter, je suis dans une grande prairie, et je te vois, tu t’avances vers moi… Tes mains se tendent, et ton sourire m’invite à me réfugier dans tes bras… L’impression est si vive, j’ai vraiment l’intime conviction, que quelque part, ailleurs, dans un univers différent, nous sommes vraiment ensemble. Tu chuchotes à mon oreille, tous ces mots doux et tendres que j’ai déjà, mille fois, entendus. Puis, main dans la main, nous courons dans la prairie comme des enfants, nous nous allongeons dans l’herbe, dans les bras l’un de l’autre. Nous sommes des adolescents… presque des enfants… le temps n’existe plus…

Et tu me parles, de ces moments que nous avons vécus, de ces enfants que nous avons eus, et tu me rassures, nous serons bientôt de nouveau ensemble, nous aurons d’autres enfants, nous vivrons d’autres vies… rien ne s’arrête jamais vraiment tout à fait… Et tu me parles de cette vie future où nous serons ensemble.

A la fin de cette vie, tu viendras me chercher, et nous reconstruirons notre nouveau destin, avec nos amis, notre famille, nous reviendrons en groupe, notre fille, celle que nous avons à chacune de nos vies, sera l’ainée de nos quatre enfants.

J’ai tant d’amour pour toi, que j’ai peur que mon cœur n’explose, et je vois dans tes yeux une si grande tendresse, je te sens si heureux dans cet autre univers.

Mais … je sens les vagues frapper la coque du bateau, et ton image et celle de la prairie deviennent floues, j’ai juste le temps de te dire au revoir, et de t’entendre me dire «  je t’aime ».

Je t’aime aussi mon amour, et ce soir avant de m’endormir, je reviendrais te voir. Ces moments sont pour moi, si précieux, si grandioses, aucun amour vivant sur cette terre, ne pourrait me combler à ce point. Mon ressenti est si fort, si puissant… je sais que tu m’attends, autant que je t’attends et je sais aussi que la réussite de cette vie, nous permettra de mieux vivre dans la suivante, car nous ne sommes qu’un maillon de la chaine de toutes les vies…

A plus tard mon amour, je t’aime si fort mon cœur…

J’ouvre les yeux… pour tout le monde, j’ai fait un simple somme… Une journée de travail m’attend, il fait encore nuit, et il pleut, mais dans mon cœur, le soleil de ma prairie brille d’une lumière blanche remplie de l’amour inconditionnel…

 

Mireille Daviot 14 octobre 2013

 

amour

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:28

bébés noirs et blancs

Faire les bons choix

Peut-on vraiment penser, que fermer les frontières,

Règlera le problème de l’immigration ?

Peut-on penser qu’un parti politique, basé

Sur le racisme, soit la bonne solution ?

 

Puisque la démocratie, a permis aux gens

De ce parti, de renaitre après la guerre,

Alors qu’il aurait dû être banni finalement,

Définitivement, sans plus de manière,

C’est donc à la démocratie de dénoncer,

Le racisme, l’homophobie, qui sont des cancers

De la société. Multiplier les procès,

Pour des attitudes violentes, voir meurtrières.

Ne pas retomber dans les schémas d’avant,

A cause des peurs réveillées par la propagande

De ces gens, comme des loups qui œuvrent en bandes.

Leurs procédés sont les mêmes qu’auparavant.

 

Le tiers monde a faim, nous jetons la nourriture.

Le tiers monde a soif, et nous gaspillons l’eau.

Nous devons les aider, sur place, dans leur nature,

Désarmer la planète, soulager nos égos.

 Prendre l’argent de l’armement, pour redonner,

A ceux à qui l'on a tout pris, leur dignité.

Mireille Daviot 11 octobre 2013

artisans paix

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 09:09

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Lettre à mon amour,

Je fais une méditation, je ferme les yeux, je respire profondément… je t’appelle… je te vois… tout près… ton visage touche le mien… puis je te vois en entier… ton corps… tes mains… j’ai vingt ans… j’ai trente ans…  j’en ai deux mille… et je t’aime toujours autant… et je m’endors… ou bien je vole… ou bien je suis ailleurs…

Que m’importe ma vie ! Que m’importe le temps !

Cet amour qui nous lie est si fort, si grand !

Mon ventre me fait mal, de ne pouvoir te sentir en moi…

Je fus ton Iseult, tu fus mon Tristan….Tu fus mon Roméo et je fus ta Juliette… j’ai eu mille visages, noir, métis, jaune ou blanc, tu m’as toujours aimée, quelque fut la couleur de ma peau… Ton cœur était la fenêtre qui s’ouvrait sur notre amour.

Et tu fus mon prophète et tu fus mon mendiant… J’ai vu, dans les yeux de tous mes visages, de vies en vies, tout l’amour que j’avais pour toi.

Nos mots d’amour résonnent à travers les âges, à travers le temps… Notre amour traverse le cortex de tous les univers. Tu fus, tu es pour moi, le plus beau, le plus pur, le plus précieux diamant des mondes.

Je n’ai pas assez de mots pour te décrire, ni pour décrire cet amour aberrant, transcendant.

Aucune musique n’est assez merveilleuse, aucun ballet assez sublime, aucun regard d’enfant assez profond et sincère pour redonner la note véritable de ce que nous avons vécu, de ce que nous vivons… j’en tremble d’y penser…

De vies en vies, j’ai aimé tous tes corps et toutes tes couleurs de peau. Nos premiers enfants furent Erythréens, d’une superbe peau noire foncée, et des cheveux épais. Et leurs frères furent de toutes les races, de toutes les couleurs, et de tous les pays. Nous avons tant voyagé pendant plus de deux mille vies, mon amour, nous avions tant à faire…

Ne sois plus jamais loin de moi, ne me laisse pas errer seule,  je suis à la dérive, ton aura éthérée ne m’est plus suffisante,  j’ai besoin de ta chair quelle qu’elle soit,  je t’en prie…

N’acceptons plus de vies l’un sans l’autre, quels qu’en soient les enjeux, et quel qu’en soit le prix … c’est trop dur…

Tu n’es plus là… je sors de ma torpeur…

Je t’aime

A demain mon cœur

Mireille Daviot 10 octobre 2013

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:00

 sectes

 

Les sectes

 

Ne soyez pas naïfs, et n’acceptez jamais

Les paroles de ceux qui veulent vous acheter.

Ces sectes, qui vous disent de donner votre argent,

Accapare votre vie, tout en la dirigeant.

 

Ils guident vos pensées, là, où ils ont envie

Vous rendent dépendant, vous voilà asservi.

Ne les laissez jamais, vous dire qui, ou quoi croire

Vous êtes assez grand, pour connaitre l’histoire,

Assez intelligent, pour réfléchir tout seul,

Sans gourou, sans grand chef, et même sans pasteur.

 

Ne soyez pas naïfs, ouvrez-vous et lisez

Toutes les livres dits saints, de toutes les contrées,

Ils ont le même ton, ils disent la même chose,

L’amour est le seul phare, qui éclaire l’âme close.

 

Mireille Daviot 8 septembre 2013

 La lutte contre les sectes affaiblie dans les deux Savoie Nicolas-25-Ans-Rescape-Des-Temoins-De-Jehovah-Livr-copie-1

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:42

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Au jour le jour...

 

Petit enfant, tu pleures car tu veux être grand, 

 Tu ne sais pas demain, car il est incertain.

Vis aujourd’hui petit, profite de l’instant,

La journée qui va suivre, est un autre destin.

 

La vie est si fragile petit, la fleur fanée,

N’a pas vécu longtemps, et il te faut glaner

Le bonheur dans l’instant, car demain est si loin,

Et tu ne peux savoir, quel sera ton destin.

 

Vivez jeunes gens, ici, et maintenant,

Cueillez et savourez, les moments de l’instant.

Ne soyez jamais dans l’attente, ni de l’amour,

De la reconnaissance, vivez au jour le jour.

 

Mireille Daviot 8 octobre 2013

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:57

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Le passé

J’aurais pu vivre différemment en privant

Mes filles de leurs activités, en divorçant…

J’aurais pu, comme beaucoup, vivre égoïstement.

Les priver de musique, de ski, d’équitation,

Les priver de sports d’eau, rester à la maison.

Pour les vacances, c’est vrai,  je n’avais plus d’argent,

Elles voyaient partir leurs riches copains de classe,

Nous ne partions pas loin, toujours en seconde classe,

Sommes allées à Venise, et Fuerte Ventura,

Mais la plupart du temps, nous ne partions pas.

Aujourd’hui trainent encore les dettes du divorce,

Dans deux ans sont finis les déboires, les entorses.

Dans deux ans je pourrais vivre normalement,

Apprendre la guitare, voyager librement.

Faire ce que j’ai envie, ce que je n’ai pas pu

M’offrir.  Pour moi, donner aux filles était un dû.

Je ne regrette rien, et c’était mon devoir,

Qu’elles gardent leur confort même dans les moments noirs.

Mireille Daviot 6 octobre 2013

 

 

 

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