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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 13:20
Je suis reconnaissante ...

Je suis reconnaissante ...

Je suis reconnaissante à ceux qui m’ont aidée,

Ceux qui m’ont entourée dans les difficultés.

Je suis reconnaissante aux paroles d’amitiés

De ceux qui ont compris quand ma vie se cassait.

Je suis reconnaissante de toutes ces mains tendues

Quand je n’avais plus rien, et que j’étais perdue.

Les Françoise, Jacqueline, Gisèle, qui discrètement,

Nous ont permis de survivre avec mes enfants ...

J’ai pardonné à ceux qui auraient dû avoir

Le devoir de nous aider, famille tant avare ...

Avare d’amitié, avare d’amour et d’attention,

Avare d’argent quand l’autre manque, sans intention

De lui porter secours, évitant de savoir,

Pour ne rien demander, éviter ses devoirs...

J’ai pardonné aux mauvaises langues qui ont jugé,

Même ceux qui sans savoir ont condamné...

J’ai tout pardonné, je me sens bien ainsi,

Avec le cœur léger, l’âme libre, enrichie...

Mireille Daviot le 28 octobre 2018

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 10:56
Chez moi



J’ai besoin que chez moi soit un havre de paix

Que la vie y soit douce, qu’on aime y demeurer.

Que des chats ronronnants dorment au canapé,

Enclins à la paresse, à la tranquillité.

J’ai besoin que chez moi respire l’amour tranquille,

Cet amour fait de joie, de sourires et de rires,

L’atmosphère apaisante aussi calme qu’une île,

Oú le temps coule, heureux, sans envie d’en partir...

Mireille Daviot le 28 octobre 2018

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 09:24
Sleeve (4)

Sleeve (4)
11 kg de perdus aujourd’hui !

Plutôt que des mots, une photo !

Bonne soirée chers amis et courage à ceux qui désirent faire cette chirurgie

Votre Marie

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 09:21
La retraite

La retraite

Encore trois ans et je suis en retraite, encore trois ans et j’aurais travaillé 49 ans ... et pas toujours des petits boulots tranquilles.

Je suis heureuse du parcours accompli et fière aussi... j’en ai bavé parfois, le monde du travail peut être très cruel, très injuste mais dans l’ensemble le parcours fut atypique et plein d’inattendu.

J’ai touché à tout, commencé et fini dans la facturation, entre deux j’ai été gouvernante d’hotel, et de VIP, soignante avec des malades en fin de vie, vendeuse de chaussures, de maroquinerie, de bijoux, j’ai organisé l’accueil d’un supermarché, j’ai été conseillere en esthétique, fait des soins du visage, maquillages de mariage.

J’ai fait des ménages, travaillé dans la conciergerie d’un collège...

J’ai été therapeute de ma propre méthode de relaxation pendant 10 ans en plus de mes autres boulots, et pendant 13 ans j’ai eu la conciergerie d’un immeuble en plus également de mes autres boulots, le week-end je travaillais dans une boulangerie pour éponger les dettes familiales dont je n’étais pas responsable.

J’ai longtemps travaillé entre 120 et 150 %

Le travail ne m’a jamais fait peur, j’ai mouillé ma chemise, malgré les drames et malgré la maladie.

J'espère que ma retraite me permettra de garder mon appartement...

Je veux adopter un chien dès que j’aurais fini de travailler, car un chien c’est fidèle, son amour pour nous est inconditionnel, et j’ai envie de faire cette expérience extraordinaire encore une fois dans ma vie.

Je donnerais quelques cours de relaxation et ferais des séances de cartomancie en qualité d’autoentrepreneur , juste pour mettre du beurre dans les épinards.

Et ... je finirai mes 3 livres commencés en espérant qu’une maison d’edition voudra bien me prendre sous son aile.

Je suis heureuse d’avoir publié 12 ouvrages avec Edilivre, cela m’a permis de me sentir vivante en temps qu’auteure mais j’aurais besoin d’une maison d'édition qui m’entoure, m’encadre, me conseille...

J’ai plein de projets si Dieu me prête vie encore quelques années...

Sur ces paroles pleines de réconfort pour l’avenir, je vous souhaite un bon dimanche chers lecteurs

Votre Marie

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 21:58
Femme battue

Femme battue
Une victime de pervers narcissique subit colères, insultes, coups pendant des années. Elle subit et se tait, par peur des représailles, car elle est sans cesse menacée. Quand elle parvient enfin à briser ses chaînes, elle a besoin de dire et de redire ce qu’elle a vécu pour exorciser les démons qui la hantent, et pour dire et redire la vérité qu’elle a trop longtemps garder au fond d’elle.Sa libération ne guérit pas les traumatismes qu’elle a subit, elle leur permet juste d’être verbalisés. Après c’est un long travail de déculpabilisation, de réinsertion, comme la prisonnière d’un psychopathe qui serait libérée. Les femmes battues sont seules avec leur silence, avec le poids de leur honte, et la peur au ventre qui les tenaille tous les jours, toutes les nuits. Leur vie ressemble à un long mensonge et aux pires moments de leur calvaire, sous les coups de leur geôlier, elles rêvent de suicide, pour ne plus vivre encore un jour de plus cette horrible situation, sans solution. Ces idées d’en finir s’inscrivent dans leur cerveau pour ne plus jamais en sortir . Elle font partie des traumatismes accumulés. Aujourd’hui, il existe des foyers pour aider ces femmes victimes de pervers narcissiques, il y a 43 ans, aucune structure n’existait. Si vous entendez des femmes crier au secours, déplacez vous ou appelez la police mais ne faites pas comme si vous n’aviez rien entendu, si cette femme meurt, vous serez accusé de non assistance à personne en danger Trop de femmes meurent encore sous les coups de leur conjoint. Toutes les femmes battues vivent les mêmes traumatismes sur toute la planète. Bien à vous chers lecteursVotre Marie

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 09:42
Rêve éveillé

Rêve éveillé

J’avais 45 ans et je venais d’apprendre que je devais être opérée d’un deuxième cancer découvert en analysant le premier, Le chirurgien avait coupé la tumeur en deux avec tous les risques que cela représentait ...

À partir de ce moment, mon corps, ma vie ont appartenu à la médecine et aux médecins, j’eus l’impression de vivre dans une enveloppe qui n’était pas la mienne. Les traitements me malmenaient, mon corps s’épaississait, je m’éloignais de cet individu qui ne me ressemblait plus.

Jusqu’au jour où je refusais les traitements, ruais dans les brancards, trouvais un autre chirurgien pour me libérer des chaînes qui m’entravaient.

Je me mis alors à prier, j’appelais maman, morte depuis 18 ans ... ce qu’elle me dit dans ce rêve éveillé ne me rassura pas mais en définitive il s’avère que c’était totalement juste . « Tu seras de nouveau bien et heureuse à 60 ans... » et elle le répéta deux fois ... je n’avais que 48 ans, envisager encore 12 ans de souffrance me paraissait horrible ...

En fait j’aurais dû me révolter beaucoup plus tôt 5 ans de cortisone était totalement inutile et le mal était fait . Les kilos emmagasinés par la chimiothérapie et la cortisone avaient fait de moi une personne obèse ...

J’ai décidé à 60 ans de me faire opérer et effectivement ma vie a commencé de changer à 60 ans, j’en ai 61 aujourd’hui et je vois enfin le bout du tunnel ... comme si on me redonnait ma vie ... c’est une renaissance

Bien à vous chers lecteurs

Votre Marie

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 13:53
La chasse ou des crimes permis et perpétués

La chasse, ou des crimes permis et perpétués ...

En 2018 la chasse devrait être bannie, c’est de la barbarie, je la mets au même niveau que la corrida... comment peut on aimer tirer sur un animal à moins d’avoir un esprit meurtrier ... qu’est ce que peut nous apporter de tuer un être vivant ?

Un sentiment de puissance? De virilité ? Ou juste une infâme idiotie ... et ne parlons pas de la chasse à courre qui accule une pauvre bête entre des chevaux et des chiens et des chasseurs enragés ...

moi j’aime quand le toréador se fait encorné et comme j’aimerais que les chasseurs soient chassés ...

Mireille Daviot le 19 octobre 2018

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 21:19
L’humanité criminelle

L’humanité criminelle

De tous temps, l’être humain s’est inventé des ennemis, pour se donner le droit de tuer.

Les religions ont été le plus grand prétexte, elles le sont encore ...

Et pourtant tous les textes de toutes les religions s’accordent pour porter comme un drapeau le mot « amour »...

Oú se situe le mensonge alors ?

Dans les textes sacrés ou dans le cœur des hommes?

À mon avis les deux sont mensongers puisque inventés et écrits par les hommes au cœur impur.

Les religions et les hommes qui les utilisent sont une mascarade pour mieux tenir en otage leurs frères influençables.

Les religions sont l’opium du peuple c’est une certitude ...

La foi n’a rien à voir avec les religions, la foi se situe au fond du cœur, pas dans un lieu érigé par des hommes, la foi c’est cette certitude qui nous permet de croire sans l’assentiment de qui que ce soit, sans un nom particulier à une quelconque religion.

La foi c’est la voix du grand tout, c’est l’illumination de l’intelligence émotionnelle.

Mireille Daviot le 16 octobre 2018

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 19:51
L’automne

L’automne

La soirée est si douce, la lumière tamisée,

Le temps paraît s’étendre dans la tranquillité.

Le soleil s’est couché dans le lac, flaque noire...

La nuit a tout mangé, englouti les miroirs...

L’obscurité incite à la méditation,

À la prière et puis, à la contemplation ...

Le nez dans les étoiles, je regarde le ciel ...

Cette soirée paisible a le doux goût du miel...

Quelques arbres frissonnent dans la nuit,

Une brise légère qui court et refroidit ...

C’est l’automne, même s’il fait encore chaud

Refermons la fenêtre, car dedans il fait beau .

Mireille Daviot le 16 octobre 2018

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 21:09
Stéphane-Julien

Stéphane-Julien

Il était une fois un petit garçon qui aimait rire, jouer la comédie, qui aimait la vie .

Il était une fois une famille dont deux membres ne comprenaient pas l’amour de cet enfant pour le théâtre .

Il était une fois un petit garçon qui me donnait la réplique et venait faire les devoirs chez moi.

Il était une fois un petit garçon qui, en devenant adolescent s’aperçut qu’il préférait les hommes. Ce jeune homme était mon meilleur ami, il s’appelait Stéphane et puis il voulut s’appeler Julien...

Il a beaucoup souffert de n’être pas compris et accepté tel qu’il était, et probablement, certains de ses excès, furent dûs au mal être infligé par la tristesse de se sentir rejeté.

La maladie eut raison de lui et malheureusement nous nous étions un peu perdus de vue.

Aujourd’hui comme souvent, il me manque.

J’espère que tu es bien maintenant Stéphane-Julien, que tu ne souffres plus, j’entends encore ton rire, car je veux oublier tes larmes, nous en avons beaucoup versé ensemble, pour des raisons différentes mais nos souffrances nous ont beaucoup rapprochés. Nous connaissions tous deux nos secrets inavouables, les violences infligées par ceux que nous aimions ...

Mille pensées à mon cher ami

Mireille le 16 octobre 2018

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