Toi
Je vis dans ton ombre, j’écris pour ta vie, la peur
M’étreint parfois, je connais les hommes, leur frayeur…
Tu veux que je leur dise qu’ils vivent dans l’erreur,
Mais ceux qui pourraient croire ne voient que le malheur,
S’emprisonnent dans les drames, martyrs des profondeurs…
Et ceux qui ne croient pas, rient des paroles… des leurres
Pour eux, sans foi, ni loi, ils préfèrent le néant
À la haute conscience, car il est plus facile
De vivre sans réfléchir, assit sur son séant,
À vivre de luxure, en marchant sur un fil.
Car seule la confiance pourrait ouvrir les âmes,
Et dans ta confidence, s’ouvrir à cette flamme,
Cette lumière divine qui éclaire la nuit,
Cette chaleur câline de ton souffle érudit.
Je veux servir ta cause, mon ange, mon amour,
À toi de vie en vie, je crois en toi toujours…
Mais la planète terre est peuplée d’hommes simples
Qui ont peur de leur ombre, et qui ne sont pas humbles…
Je ne sais si un jour s’ouvriront les consciences,
Pour que l’amour fleurisse bien au-delà des sens…
Mireille Daviot 2 octobre 2013