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A toutes les sectes religieuses terroristes

Quelle religion, quelle secte prône-t-elle le meurtre ?

Dans le deuxième millénaire aux nouvelles heures

D’une société qui se doit de réfléchir,

Une société forte d’un passé rempli du sang

Des hommes, au nom de dieu. Il n’y a rien de pire

Que tuer hommes, femmes, enfants et innocents…

Quel Dieu d’amour pourrait-il réclamer la vie

De ses enfants, ses créatures, de ses petits ?

Comment des hommes intelligents peuvent-ils

Croire que les attentats pourraient les conduire

Dans un hypothétique sublime paradis ?

Comme si dieu était adepte des tueries…

Si dieu réclame les crimes, alors il est le diable,

Pensez à cela jeunes gens influençables…

Seul le mal peut conduire au meurtre, n’écoutez pas !

 Ces prophètes menteurs vous envoient au trépas !

Quel homme intelligent peut-il envisager

Que Dieu puisse demander aux hommes de tuer ?

Marie David 28 mars 2012

En hommage à Amina

Comment peut-on marier sa fille à un violeur ?

Comment le peut-on, avec son âme, avec son cœur ?

Donner l’enfant a un criminel pédophile,

Pourquoi ? Pour l’honneur de la fille ? De la famille ?

C’est une honte que la loi  couvre un criminel,

Violer est un crime, cette loi est démentielle.

A mes sœurs marocaines, je leur dis : « Levez-vous,

Cessez de vous soumettre, n’acceptez rien du tout. »

Faites la différence : la loi ou le bon sens ?

L’honneur et le qu’en dira-t-on, n’ont pas de sens.

Seul compte l’équilibre de vos enfants, leur bonheur,

Les marier à l’amour et jamais à la peur.

Les jeunes doivent se choisir, ce n’est pas les parents,

Qui doivent décider. Idées d’un autre temps,

Que de choisir  qui va vivre avec  son enfant.

Mamans unissez-vous,  refusez ces idées,

D’une autre époque, d’un autre temps,

Vous devez pour ça, vous unir, vous soulevez

Bravez tous les tabous, protégez vos enfants.

Et ainsi vous serez vraiment de bons parents

Marie David le 17 mars 2012

A toi petite,

Tu pleures, ton cœur est brisé, car il t’a menti,

Tu souffres, tu te sens trahie, tu te sens salie…

Nous sommes si nombreuses à souffrir ainsi,

C’est un scénario connu… et sordide…

Nous sommes si différents, petite,

Nous sommes si différents…

Le sexe pour un homme est sans importance,

C’est son cœur qui est verrouillé, pas ses sens,

Tandis que nous,  nous donnons l’esprit, le cœur,

Et puis, nous espérons dans un commun bonheur…

Nous sommes si différents, petite,

Nous sommes si différents…

Un jour, un ami t’aimera vraiment, d’amour,

Vous pourrez enfin conjuguer aimer toujours,

Vous vous suffirez à vous-même sincèrement,

Tu découvriras alors, les plus beaux tourments…

Nous sommes si différents petite,

Nous sommes si différents…

Marie David 3 mars 2012

Mettre des mots…

Il est des sentiments qui laissent leurs empreintes,

Quand vous étiez enfants, entre l’amour et la crainte,

Mon esprit oscillait, et mon cœur débordait,

Je craignais de vous perdre, qu’il arrive quelque chose

De toute ma tendresse, j’aimais et je craignais

J’étais si seule, j’aurais voulu faire une pause.

Quand vous fûtes adolescentes, mon cœur de mère

Fut lacéré, car une maman n’est jamais prête,

A laisser partir ses petits, je vous voulais

Encore à moi, juste un moment, je vous voulais

Dans ma maison, mais sans tourments, et dans mon cœur…

Je vous voulais… je vous aimais tellement… bonheur

Si vite disparu, englouti par le temps,

Vous deveniez des femmes, et je restais en plan…

Et vous êtes parties pour vivre votre vie,

J’ai reprisé la mienne… pleine des trous de la vie,

Et en vous regardant je me suis sentie fière,

Du travail accompli, malgré toutes les galères,

Vous êtes des femmes libres, vous avez traversé

Des moments difficiles, et vous avez gagné…

Marie David 23 février 2012

Il

Quand il revint chez lui, après une longue absence,

Des chefs religieux, dénonça les non-sens.

Il fut mal accueilli par les grands de son clan,

Se fit des ennemis parmi les plus puissants.

Sa mère marcha dans ses pas, sachant la fin,

Et malgré sa peine, le suivit dans son destin.

Il parlait de l’amour ici et maintenant,

Insistait sur les jours qui n’étaient pas le temps.

Il connaissait la terre et toutes ses croyances,

Et l’âme de Bouddha vivait dans son essence,

Il était le messie, il était toi aussi,

Il était lui et nous, nous étions des messies.

Toutes les religions sont des sectes sans repaires,

Nous avons dans nos cœurs les plus grands sanctuaires,

Il est venu pour ça, pour nous le faire comprendre,

Il revient chaque fois ne peut se faire entendre.

Un jour viendra pourtant où nos cœurs s’ouvriront,

Où nos gouvernements ne seront qu’illusion,

Ce jour-là simplement, nous nous prendrons la main,

Frères d’amour et de sang, d’aujourd’hui de demain.

Marie David 19 février 2012