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Une histoire vraie

Elle avait fabriqué une poupée vaudou,

Dans le ventre de la poupée, un bébé,

Qu’elle avait aussi fabriqué, rêve de fou.

Chaque jour une aiguille transperçait la poupée

Dans le ventre, en traversant aussi  le bébé.

Et chaque jour, elle recommençait, obsédée.

Elle avait fabriqué une autre poupée, lui,

Celui qu’elle voulait pour elle, le père, le mari.

Cette folle s’acharna sur eux, l’enfant surtout,

Envoûtant cette famille, et en les rendant fou.

Les effets commencèrent lorsque l’enfant naquit,

Tant qu’au lait de sa maman, elle fut nourrie,

Elle s’alimenta normalement. Au biberon

Elle refusa de boire, manger dans leur maison.

Si sa maman sortait après le paillasson,

Alors elle descendait tout son biberon…

La maman faisait des malaises à tout moment,

Et le papa souffrait et urinait du sang.

Ils rencontrèrent un prêtre exorciste très connu

Qui les désenvoûta ou du moins ils l’ont cru.

Mais leur vie difficile continua toujours,

La vie les sépara, et s’en allait l’amour…

Trente ans après, l’enfant  souffrait  encore,

Ne sentait pas de joie, avait envie de mort,

Un chamane est venu nettoyer le corps, l’âme,

De l’enfant devenu une mère, une femme.

Le voile noir cette fois s’est enfin envolé,

Et la lumière du monde va pouvoir réchauffer,

Cette enfant, que la vie avait tant malmené,

Cette femme que l’amour va enfin rencontrer.

Marie David 8 novembre 2012

Les vies d’Amibha

Qui est-il réellement ce maitre, que veut- il ?

Pourquoi se sent-elle attirée par lui, sans le voir ?

Elle n’entend que sa voix, solitaire sur son ile…

Cette voix, comme une caresse,  dans la nuit noire.

Professeur  érudit, au cœur rempli d’amour,

Il trace le chemin de ses  vies antérieures…

Amibha, la prêtresse écoute au fil des jours,

Les chemins de ses vies, la route de son cœur.

Elle ne voit pas son maître, mais sa voix la séduit,

Et elle sait qu’un amour, très régulièrement,

Revient vivre avec elle, une merveilleuse vie,

Elle veut en savoir plus,  connaitre ce doux tourment…

Amibha découvre l’individu qu’elle est

Forgée par plus de deux mille vies difficiles,

Remplies d’épreuves, de larmes, d’amours contrariés,

Mais aussi remplies d’amour, de victoires subtiles

Sur l’ange noir déchu et sur l’armée des ombres,

Victoires de longue haleine, de  tant de vies qui sombrent.

Marie David 3 novembre 2012

Parler de la pluie et du beau temps

Les arbres, gentiment se sont déshabillés,

Recouvrant de leurs feuilles les rues et leurs pavés.

L’été indien n’est plus, le froid est arrivé,

Avec lui son cortège de pulls et de bonnets.

Les plages de sable blond, et les rivages bleus,

Réchauffent nos souvenirs légers et lumineux.

On range les maillots tout au fond de l’armoire,

Et on allume un feu, autour on va s’assoir…

On lit, on se détend, on écoute le bruit,

Des bûches qui, dans la cheminée, crépitent.

Le temps est au repos, à l’endormissement,

Aux projets de vacances pour le prochain printemps.

Marie David 26 octobre 2012

La quête

Elle avait fait fausse route dans ses recherches

De la vie, de l’amour, elle s’était galvaudée...

Mais avait-elle vraiment cherché, ou pris les perches,

Que  l’univers tendait, pour l’aider , la sauver ?…

Sa quête de l’amour, aujourd’hui différente,

Avait ouvert son cœur comme une déferlante,

Un besoin, une vague énorme qui roulait,

Dans le bruit du ressac, juste avant la marée,

Une tempête sauvage au cœur même de la vie,

Qui ramène au rivage, les souvenirs enfouis,

Pensées acidulées de l’inconditionnel,

De cet amour parfait qui rejoint l’essentiel.

Marie David 26 octobre 2012

Mon amie, ma sœur,

Naissance des enfants, maladie, suicide,  mariages,

Divorces, toujours, tu fus là, ciel bleu ou nuages,

Soutien de ma vie,  bien plus qu’une amie, une sœur,

Depuis trente ans, tu es là, avec le bon mot,

Depuis trente ans je compte sur toi, c’est un bonheur

Que de t’avoir pour amie, tu calmes mes maux,

Tu ris avec moi, bonne humeur constante, bravo !

On a parcouru des années ensemble, pleuré

Ou ri, on a tiré les cartes, fait les tarots,

Et en toute confiance on s’est tout raconté.

Tu offres le resto à toute ma famille,

Pour mon anniversaire, tu réunis mes filles

Et mes petits-enfants, leur papa, mes amours,

Ton cœur, il est si grand, tu mérites tout, toujours.

Merci d’être mon amie, et  merci d’être là,

Tu es ma sœur de cœur, comme un morceau de moi.

Marie David 20 octobre 1957