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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 20:47

egypte

 

L’Egypte

 

Trente deux millions de pauvres gens en Egypte,

Que Mubarak a exploité sans autre limite.

Une population si meurtrie, si révoltée,

Comment peut-on laisser grandir la pauvreté ?

 

Comment le peuple vit-il dans cette précarité ?

Univers où manquent les premières nécessités.

La révolte est normale, nécessaire, elle est saine.

Le peuple doit faire partir les tyrans de la scène.

 

La démocratie doit éclater et fleurir,

Le peuple doit chanter, le peuple doit sourire.

 

Marie David  29 janvier 2011

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 20:28

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Je rêvais…

 

Compagnon de l’hiver, le froid me mord la peau,

Il s’immisce, il me perce, s’insinue dans mon dos.

Ho soleil où es tu ? Pourquoi t’es tu enfui ?

Comme les hirondelles je pars dans ton pays.

 

J’ai tant aimé la neige et ses pentes skieuses,

J’ai tant aimé glisser, virer sur les champs blancs,

Aujourd’hui j’ai trop froid, et je reste rêveuse,

En pensant aux mers chaudes et puis aux goélands.

 

J’imagine un voilier sur une mer turquoise,

Des dauphins accompagnent ma croisière idéale,

Je me baigne avec eux, mon corps est en extase,

Mon esprit et  mon cœur dans ce rêve s’installent.

 

 Je me suis réveillée ! Et j’ai si froid aux pieds !

Je m’étais endormie la télé allumée…

En face de moi le lac, beau, grandiose, mais très froid,

Je cale mes coussins, la couverture est là…

 

Marie David 23 janvier 2011

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 13:48

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Mon enfant, à Evian

 

Le lac Léman, cette nuit a été méchant,

Ses bords gelés étaient interdits aux passants.

Dans sa colère il gonfla tellement ses vagues,

Que jusque sur  la route s’étendirent ses flaques.

 

En me promenant, sur les berges blanches, glissantes

Je me remémorais mon arrivée ici,

Dans ce beau paysage, au bord du lac, Evian,

Un jour pluvieux du printemps, le vingt sept avril.

 

Ma fille avait voulu que je vienne vivre ici,

Près d’elle. Cette demande là m’avait réchauffée.

Mon vieux cœur meurtri par les sales coups de la vie,

Avait pleuré en silence, de ce doux souhait.

 

Si j’ai pleuré de mal à cause d’un autre enfant,

Ce sont des pleurs de joie que je verse à présent.

Elle est mon astre vif, elle est ma raison d’être,

Je veux vivre pour elle, dans la joie, le bien être.

 

Marie David 23 janvier 2011

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 01:27

 

nouvelle couverture

 

Les années quatre vingt

 

J’entends des vieux sons des années quatre vingt,

Comme le temps passe vite, il y a trente ans déjà…

Que de souvenirs, c’était hier, c’est demain.

Le temps du beau Bruel qui se cassait la voix.

 

Le temps de belle Lio qui prêchait pour les brunes,

Sabrina chantais boys, pour U two un tabac  

Moi je déménageais, pour la septième fois,

J’étais brune, mais je comptais vraiment pour des prunes.

 

Je quittais le Valais pour le canton de Vaud,

Mon mari, étudiant vivait à mes crochets…

Mon papa n’était plus, et ma maman souffrait,

J’espérais l’avenir et  l’imaginais beau.

 

J’eux deux enfants pendant les années quatre vingt,

Ç’ auraient pu être les plus belles années de ma vie,

Mais il me trompa, si je restais avec lui,

Je ne l’aimai plus quand mon deuxième bébé vint.

 

Marie David 22 janvier 2011

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 10:07

sous-le-vent

 

Angoisses d’enfant

 

Quand j’étais une enfant, le vent me faisait peur,

Pelotonnée au fond de mon lit je tremblais,

Je ne trouvais pas le sommeil, me retournais

Dans tous les sens pour échapper à ce hurleur.

 

Pour moi le vent était un géant monstrueux,

Qui pouvait m’avaler, engloutir ma famille,

Il était un mauvais magicien, un vampire,

Et quand je pleurais trop n’étant qu’un puits de pleurs.

 

Maman venait me prendre pour dormir dans leur lit,

C’était le seul moment où ça m’était permis,

Au creux de leurs chaleurs, je calmais mes angoisses,

Et je n’avais plus peur, plus peur qu’il nous trépasse…

 

 

Marie David 22 janvier 2011

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 09:31

tempête sur le lac

 

 

Moi, le vent…

 

Il a chassé la brume, Lausanne est au soleil,

Il souffle sur les vagues, le lac est bleu et blanc,

Il fait danser les arbres, fantômes décharnés,

Il hurle sa colère, il dit : « Je suis méchant.

 

Je gèle votre sol, je fais peur aux enfants,

J’arrache vos toitures, vos chaises et vos bancs,

S’envolent et rebondissent, se cassent en mille bouts,

Et chez vous je m’immisce, rends violettes vos joues.

 

Je suis le vent, bise je suis si pénétrant,

Quand je deviens cyclone, après moi le néant.

Quand je souffle tout de même, votre vie s’éclaire,

Je chasse vos nuages, rends vos enveloppes légères.

 

Quand je suis dans vos vies, vous restez près du feu,

À caresser le chien, le chat, à faire des jeux.

Ma présence est propice à rester au-dedans,

Rentrez dans la maison, adultes et enfants.»

 

Marie David 22 janvier 2011

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 06:23

 

wolinski-cancer-insomnie

 

 

Des gens différents…

 

Certaines femmes ont noué un fichu sur leur  tête,

Elles parlent entre elles, en buvant un café, tranquilles…

Je  ferme les yeux et je les écoute discuter,

D’elles, de leurs enfants, de ce qui se passe en ville…

 

Je me revois, il y a huit ans, huit ans déjà…

Comme elles, j’attendais mon tour, je patientais.

Je me demandais ce que serait dans un mois,

Dans un an, je me demandais si je vivrais…

 

Les hommes eux, parlent moins, ils vivent ça moins bien,

Comme s’ils souffraient plus, comme s’ils supportaient moins.

Comme si la vie pesait plus lourd sur leurs épaules,

Comme si le temps était compté dans une geôle.

 

Il y a huit ans j’étais une cancéreuse comme eux,

En rémission, je travaille aujourd’hui pour eux.

Et je remercie, Dieu, d’être toujours en vie,

Regardant les patients de chimiothérapie.

 

Marie David 20 janvier 2011

 

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:34

nouvelle couverture

 

A mes filles,

 

Vous aviez onze et huit ans quand je l’ai quitté,

Même s’il n’était pas gentil, vous aimiez votre père,

Depuis sept ans déjà j’avais cessé d’aimer

Votre papa, et seulement pour vous j’étais restée.

 

Sept années inutiles qui ne m’ont pas servie,

Car mieux aurait valu vous séparer de lui,

Au moment où pour moi l’amour s’était enfuit,

C’aurait été plus simple, vous étiez plus petites.

 

Plus on attend longtemps et plus c’est difficile,

Plus les enfants sont grands et moins bien ils le vivent.

Ou bien il faut partir quand ils sont tous petits,

Ou bien il faut attendre qu’ils aient quittés le nid.

 

Penser que nous restons pour le bien des enfants,

Est un leurre, un mensonge, c’est à nous que l’on ment.

On se ment pour ne pas prendre de décision,

On se ment, on a peur, il y a tant de questions.

 

Pourtant au fond de nous on sait qu’on sera mieux,

Plus d’histoire, de dispute, de mauvais compliments.

Et quand au bout du compte on se décide vraiment,

Malgré tous les soucis, on se sent plus heureux.

 

C’est facile de le dire quand le pire est passé,

C’est facile de l’écrire quand les enfants sont grands,

Cependant croyez moi rien ne sert de rester,

Quand on ne s’aime plus, même s’il y a des enfants.

 

Marie David 16 janvier 2011

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:43

bébés noirs et blancs

 

Le métier de parents,

 

La nourriture des enfants commencent par l’amour,

Continue par le ventre.  La nourriture  du cœur,

Remplira l’esprit de tolérance, et  d’amour,

Pour les autres cette fois, l’enfant donne du bonheur.

 

L’enfant apprend depuis son plus jeune âge à prendre,

Et à donner de l’amour, à chaque don il croît.

Les parents sont là pour lui apprendre à comprendre,

Que donner et aussi important  que recevoir.

 

Mais les parents sont l’exemple à suivre, le miroir,

Ils se doivent d’être honnêtes, doux et tolérants,

Ils représentent les idées justes, et le savoir,

Ils doivent montrer qu’ils aiment leur enfant différent.

 

Car chaque enfant ne ressemble à personne, souvent,

Les parents ne comprennent pas cette différence,

Les enfants prennent les bases de leurs parents,

Mais leur vie forcément les fera autrement.

 

Marie David 16 janvier 2011

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 11:42

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Plus de despote sur notre terre

 

Régulièrement sur notre planète, un chef,

Se croit le plus puissant, l’intouchable, le parfait.

Il joue avec le peuple, le bâillonne, le harcèle,

Sans aucune compassion, sans la moindre étincelle,

D’un peu d’humanité, d’empathie pour ces gens.

Mais ça ne dure jamais, jamais vraiment longtemps,

Le peuple casse ses chaînes, le peuple se révolte,

Contre la tyrannie, et l’outrage des despotes.

 

Notre terre de labeur, pourrait se transformer,

En un jardin d’Eden, lieu de félicité.

Si les hommes de pouvoir se comportaient enfin,

Comme des hommes de devoir, à l’égard du prochain.

Désarmer la planète, avec l’argent restant,

Combler toutes les pertes des pauvres indigents.

Supprimer les armées, supprimer la violence

En s’acceptant vraiment, aimant nos différences.

 

Marie David 15 janvier 2011

 

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  • : Je souhaite faire connaître ma méthode de relaxation afin d'aider un maximum de gens. Et également de présenter mes ouvrages.
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