Le grand docteur Elisabeth Kubler-Ross

“Les 7 étapes du deuil (physique, social ou professionnel)

Publié le 8 juin 2009 par Pasteur Christophe Deville

Le docteur Elizabeth Kübler-Ross (décédée en 2004) a été psychologue et spécialiste du comportement. C’est elle qui a présenté les étapes, ou phases du deuil (Déni, Colère, Marchandage, Dépression, Acceptation). Elle a brillé par le coté éthique qu’elle a apporté dans le cadre de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Ce travail de deuil est possible non seulement au niveau de la perte d’un proche, mais il est transposable dans le domaine sentimental, lors d’une rupture et dans le domaine professionnel, lorsqu’on arrive à la fin d’un contrat, ou lors d’un licenciement.”



En effet, dans toute finalité, il faut apprendre à faire le deuil… apprendre à faire le deuil de ce que l’on croyait juste, même si l’on reste persuadé d’avoir raison, apprendre à faire le deuil de la confiance que l’on portrait à certaines personnes, afin d’accepter la déception engendrée. Faire le deuil de nos illusions d’où qu’elles viennent.

Les ouvrages de Madame Kubler-Ross m’ont beaucoup appris, ils m’ont servie tout au long de ma vie. Et encore aujourd’hui, ils me permettent d’assumer des évènements qui n’auraient jamais dû se passer ce cette manière si tout le monde avait fait preuve d’intégrité, mais ce mot, comme l’honnêteté sont de vains mots aujourd’hui, ils ne veulent plus rien dire. Et il est nécessaire de faire le deuil de toutes ces valeurs qui bientôt n’existeront plus dans notre société. Ce sont des deuils difficiles, car ils représentent presque notre propre deuil…ils représentent le deuil d’une société…En tout cas le deuil de nos valeurs…

Pour palier à cet état de chose que je qualifierais d’intolérable, il faut en effet faire le deuil de l’intégrité de ceux qui malmènent nos émotions, prendre conscience de l’incapacité d’être compris et protégé, mais continuer d’agir en accord avec notre conscience, même si cela semble difficile, mais c’est aussi un deuil à faire, celui d’avancer seul, celui de traverser la vie sans compter sur qui que ce soit.

Nous naissons seuls, nous évoluons seuls et nous mourrons seuls, nous sommes juste parfois accompagnés, mais souvent, même cet accompagnement, nous devons parfois en faire le deuil, quel qu’il soit , en fait nous devons souvent faire le deuil de la confiance en l’autre… ou en les autres …

A méditer

Votre marie