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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 19:55

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L’ours, le loup, le lynx

 

J’aurais pu  vous conter une fable

Mais la réalité nous suffira.

Trois prédateurs retrouvèrent la liberté

Au grand dam des éleveurs et des chasseurs

Si vous m’avez déjà lu, vous savez mes pensées

Pour tous ces pauvres mammifères… nommés chasseurs.

Je comprends les bergers, mais il faut accepter

Que la nature reprenne ses droits, pouvoir changer

De façon de garder les bêtes, et prendre des chiens

Qui permettent de mettre en fuite les prédateurs,

Ce monde est celui de nos enfants, de demain,

Nous devons leur donner les plus grandes valeurs,

Celles de préserver, pas celles de chasser…

La violence et les armes, tout est à supprimer.

Seul le garde-chasse devrait pouvoir tirer

Sur un animal malade, et le berger,

Pourrait tirer en l’air, juste  pour effrayer

Un prédateur intéressé par ses bêtes.

L’ours, le lynx, le loup sont enfin protégés,

L’homme cesserait-il enfin d’être léger ?

Deviendrait-il responsable et conséquent…

C’est une bonne nouvelle, il est vraiment grand temps…

 

Marie David 31 décembre 2012

 

 

LES LOUPS


Nous n'avions pour eux aucune haine.

Ils faisaient métier de loups comme nous faisions métier d'hommes.
Ils étaient créatures de Dieu.
Comme nous.
Ils étaient nés prédateurs.
Comme l'homme.

Mais ils étaient restés prédateurs, alors que l'homme était devenu destructeur.


Paul-Emile Victor

 

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 22:31

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Le petit chêne (conte pour enfant)

 

Son papa et sa maman étaient centenaires, cela veut dire qu’ils étaient vieux de cent ans.

Issu de leurs deux graines, il avait grandi, sous le regard de ses parents, fiers de lui, et leurs branches à tous deux le protégeaient des rayons du soleil. Ses feuilles étaient encore d’un tendre vert, et une chaleur trop vive aurait pu brûler ses jeunes pousses.

Il avait cinq ans, il devenait un jeune chêne vigoureux, mais, lorsqu’il regardait son père ou sa mère, il se demandait si un jour, il aurait leur force, leur beauté, et surtout leur grandeur. Il lui semblait que la tête de ses parents touchait le ciel, que leurs branches et leurs feuilles masquaient l’horizon.

Il se sentait à l’abri entre eux deux…

Cependant, il y a quelque chose que le petit chêne craignait et dont ses parents ne pouvaient pas le protéger, c’était les écoliers.

En effet pour aller de l’école à la salle de gymnastique, les enfants passaient devant les trois chênes, les deux grands ne risquaient pas grand-chose, certes les amoureux avaient gravé des cœurs avec leurs noms dans leurs écorces, mais ils n’avaient senti que la brûlure d’une petite égratignure.

Petit chêne, lui, souffrait beaucoup plus, et souvent les enfants, arrachaient ses feuilles, tiraient sur ses branches, et à chacun de leur passage, petit chêne était atrophié, mutilé, il pleurait beaucoup.

Papa et maman chêne ne pouvaient rien faire pour le protéger, et la maitresse d’école ne disait rien aux enfants, probablement qu’elle ne pouvait pas imaginer combien petit chêne souffrait…

Puis un jour, un petit enfant riche de cœur mais aussi d’argent, mais pauvre dans sa vie, car il ne pouvait utiliser ses deux jambes pour courir, il se promenait, poussé dans une chaise roulante par sa gouvernante, passa près de petit chêne, il vit dans quel piteux état était le malheureux.

Aussitôt de retour à la maison, il alla parler à son père, celui-ci ne savait que faire pour donner de la joie à son fils que la vie avait handicapé.

Il gardait un souvenir épouvantable de cette journée où son fils avait perdu l’usage de ses jambes. Il conduisait, le feu passait juste au vert, il accéléra, une autre voiture grilla le feu rouge, et encastra l’arrière de la voiture, écrasant les jambes du petit Jules.

Jules dit à son père :  «  J’ai vu un petit arbre, à côté de deux gros de la même race que lui, j’ai vu les enfants tirer ses branches et ses feuilles, je voudrais tant qu’on l’enlève de cet endroit, je serais tellement content qu’on le replante devant ma fenêtre de chambre. Tu comprends, papa, ce petit arbre, il est un peu comme moi, jeune, fragile, sans défense, et lui il n’a pas un papa et une maman pour le protéger. »

Le papa trouva une entreprise qui put délicatement prendre petit chêne sans l’abimer, tout d’abord papa et maman chêne eurent peur pour leur enfant mais ils entendirent Jules parler avec sa gouvernante et ils comprirent que leur fils était sauvé, et que les écoliers ne lui feraient plus de mal.

Là où petit chêne fut planté, papa et maman chêne pouvaient le voir, ils le virent grandir et grossir, entouré de soins par Jules et sa famille. Jules fut heureux et petit chêne lui porta bonheur car quelques années plus tard, un matin de printemps,  il retrouva l’usage de ses jambes, les parents de Jules, petit chêne, papa et maman chêne pleurèrent tous de joie.

Et le papa de Jules suspendit pour son fils  une balançoire sur l’une des branches de petit chêne…

 

Marie David 1984 (conte pour enfant)

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 21:16

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L’animal qui se tenait debout sur les pattes de derrière (conte pour enfant) 

 

L’histoire que je vais vous raconter est triste, triste à pleurer, et sais-tu qui l’a rendue si triste ?  Je vais te l’expliquer…

C’est l’histoire d’une planète, une jolie planète ronde, pleine de fleurs, d’herbe, d’arbres, et de buissons verts. Toutes les couleurs existaient sur cette planète. Plein d’êtres l’habitaient, des lions, des loups, des ours, des lapins, des insectes, toutes les races d’animaux que l’on peut imaginer, toutes les races d’oiseaux, aux plumes multicolores, et aux chansons magnifiques.

C’était une planète de rêve où tous vivaient heureux.

Des torrents  courraient entre les montagnes, des rivières trainaient dans les plaines, des cascades tombaient du haut des rochers. L’eau bleue ou verte de la mer, s’étendait à perte de vue, elle changeait de couleur selon son humeur, bleue quand elle était calme et verte en colère.                      Un monde de poissons, et d’animaux marins de toutes sortes vivaient en elle, tout était merveilleux de calme et de beauté.

Mais un jour, un animal marchant sur ses deux pattes de derrière et ressemblant fort au singe fit son apparition sur ce petit paradis.

Il était plus rusé que les autres, et n’eut pas de peine à les dominer, il était aussi plus féroce, et se rendit vite maître de toutes les gentilles créatures. Ces dernières tremblaient à son approche. Il commença par les déloger, pour y construire son abri, puis les racines et les fruits des bois ne lui suffisant plus, il inventa des armes pour tuer les animaux et les manger.

Avec le temps, cet animal eut besoin de beaucoup plus d’espace que les autres, lui et ses frères tuèrent des forets entières, pour se construire ce qu’ils appelèrent des maisons. Tous les animaux qui vivaient là s’enfuirent ou moururent. Puis cet animal voulut des plus grandes maisons, des habits, des chaussures, pour fabriquer cela, il construisit des immenses bâtisses en béton  avec d’énormes cheminées qui crachaient de la fumée noire et mal odorante.

Puis il voulut des voitures pour ne plus marcher, des réfrigérateurs pour faire du froid, des fours pour faire du chaud, alors il construisit de plus en plus d’énormes maisons avec d’immenses cheminées qui crachaient de plus en plus de fumée noire.

Alors la petite planète se mit à tousser, et à cracher.

Comme cet animal a besoin de toujours plus de choses inutiles, ou bien pas vraiment nécessaires, il construit de plus en plus d’énormes maisons avec d’immenses cheminées qui crachent de la fumée noire… Et la petite planète tousse, et tous les animaux toussent et même les enfants de l’animal qui se tient debout sur ses pattes de derrière toussent.

Ces énormes maisons aux immenses cheminées qui crachent de la fumée noire, l’animal qui se tient debout sur ses pattes de derrière, a appelé ça des usines, ces maisons ont tout plein de poubelles, et comme l’animal ne sait pas quoi en faire, il les jette dans la mer, alors les poissons eux aussi se sont mis à tousser, ils finissent pas mourir tellement ils toussent.

Et comme la petite planète tousse, elle n’arrive plus à fabriquer de bons fruits et de bons légumes, elle est trop fatiguée.

Alors l’animal qui se tient debout sur ses pattes de derrière a inventé des produits pour faire grossir les fruits et les légumes et lorsqu’il arrose les fruits et les légumes, il empoisonne la petite planète, et la petite planète est entrain de mourir. Les animaux toussent et se fatiguent, et plein d’espèces ont déjà disparu.

La mer se noie dans ses déchets, et les poissons montrent leur ventre à la surface de l’eau, ils meurent aussi…

Et la petite planète pleure, elle se souvient comme elle était belle, avant que n’arrive l’animal qui se tient debout sur ses pattes de derrière.

Toi aussi petit qui m’écoute, tu marches sur tes pattes de derrière, aide la petite planète à guérir de sa toux, aide la à se soigner, empêche la de mourir.

S’il te plait, quand tu seras grand , sois un animal qui se tient sur ses pattes de derrière qui soit propre et sans fumées de cheminée, et sans déchets d’usine, s’il te plait petit humain… Sauve la planète bleue

 

Marie David 1984

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 12:47

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Un manteau d’hermine blanche

 

Les nuages gris gonflés de neige nous menacent

Ils surplombent la ville obscurcie, la terrassent…

Soudain ils crèvent sur nos toits… De gros flocons

Tombent et nous noient sous un manteau d’hermine blanche

Léger, protège en étouffant le moindre son…

Nous garde de la gelée, et habille les branches

Des arbres décharnés, que les feuilles ont quittés

Et l’hiver prend alors toute sa majesté,

Il est le roi du monde, il gouverne en silence,

Condamnant les plus faibles à travers leur errance

Et le mendiant s’endort dans le froid de la ville,

Il s’endort pour la mort, il s’endort pour la vie.

Il aura cette nuit le plus beau des manteaux

Comme de l’hermine blanche qui recouvre son dos.

 

Marie David le 5 Décembre 2012

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 13:31

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Parler de la pluie et du beau temps

 

Les arbres, gentiment se sont déshabillés,

Recouvrant de leurs feuilles les rues et leurs pavés.

L’été indien n’est plus, le froid est arrivé,

Avec lui son cortège de pulls et de bonnets.

 

Les plages de sable blond, et les rivages bleus,

Réchauffent nos souvenirs légers et lumineux.

On range les maillots tout au fond de l’armoire,

Et on allume un feu, autour on va s’assoir…

 

On lit, on se détend, on écoute le bruit,

Des bûches qui, dans la cheminée, crépitent.

Le temps est au repos, à l’endormissement,

Aux projets de vacances pour le prochain printemps.

 

Marie David 26 octobre 2012

 

 

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 21:44

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Il fallait que je puisse écrire ces complexes, les poser  sur le papier…

 

Ce soir, je me sens mieux, moins fébrile, sans douleur,

Mais je me rends compte que la douleur parfois,

Permet de se sentir vivant, et la chaleur

De la fièvre qui se répand, le chaud, le froid,

Dans un corps qui s’oublie, et qui s’anesthésie,

Lui redonne le feu qui lui a tant manqué

Lui distille l’espoir qu’enfin revient la  vie.

Sans remettre à plus tard et sans plus rien fermer.

J’ai pu poser mes complexes sur le papier,

J’ai pu exprimer toutes  ces vieilles casseroles,

 Si la maladie,  traitements  l’ont abîmé

Je vais l’aimer, et le choyer enfin, ce corps.

Il a souffert, il s’est trainé, fut mutilé,

Il est plein de coutures, et plein de cicatrices,

Et si je ne veux plus, à un homme, le montrer,

Je veux le soulager, même si ses rides plissent.

Je veux lui pardonner de m’avoir fait pleurer

Je veux le remercier d’avoir tout supporté.

Merci à mes amies d’avoir encouragé

Cette partie de moi que j’avais négligée

Désormais dès demain je vais me regarder

Accepter ces rondeurs et même les aimer.

 

Marie David 17 octobre 2012

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 17:32

beauté....

La vie en poids

 

Bientôt cinquante-cinq ans, quatre- vingt-cinq kilos,

A quarante-cinq ans, j’en faisais que soixante …

J’en ai pris vingt de  chimio et de cortisone,

Il ne suffisait pas de se sentir faillant,

Il fallait aussi voir se démolir le corps,

Un médecin un jour, me dit : «  c’est ce prix là

Qu’il faut payer pour être vivant », mais pourquoi 

Avais-je un prix, moi, à payer ? La maladie

Ce n’était pas vraiment suffisant comme prix ?

Je l’excédais, je le voyais, qu’est-ce que le poids

Quand on est bien vivant, mais ma vie n’était plus

Celle que j’avais avant, j’étais la même pourtant

Dedans, mais dehors c’était bien trop différent,

Je voyais dans les regards, on ne m’aimait plus…

Ou plus de la même façon, avec cette pitié,

Avec ce désarroi pire que d’en parler…

Je ne suis plus la même, au fond je suis une autre,

Une qui n’accepte pas ce corps difforme, hideux,

Toutes ces cicatrices qui devraient rendre fort

Ont démoli ma vie, empoisonné mon cœur…

Les kilos des maladies ne se perdent pas

Quelques soient les régimes, ils restent toujours  là…

Je m’aime à l’intérieur car je sais qui je suis,

Je ne regarde plus le miroir dans ma chambre,

Le reflet que je vois me poursuit et me hante,

Ma tête vit dans mon cœur, elle y est à l’abri.

J’ai ôté le poison de ce cœur pris au piège

Pour pouvoir héberger cette estropiée du poids,

Et je comprends mes sœurs et puis tous leurs cortèges,

Tous les anorexiques, boulimiques à la foi…

Le monde d’aujourd’hui est monde d’apparence,

Et les blessés du look vivent en désespérance.

Ma vie est en dedans, dans l’âme et dans l’esprit

Mon corps est véhicule, je me mets à l’abri…

 

Marie David 15 octobre 2012

 

 

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 20:17

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Le lion du  cirque

 

Il tourne et il  rugit, il est rempli de rage,

Dehors il voit un chat libre, et lui, est en cage.

Une cage minuscule, bonne pour un canari,

Où donc  est  sa savane, et ses grandes prairies ?

 

Et puis, il va falloir supporter le dompteur,

Ses cris et puis son fouet, et tous les spectateurs

Qui sont venus payer pour le voir en prison,

A jouer le minet sous le chapiteau rond.

 

Ses copains éléphants ont un pied attaché

A  une grosse chaine, et ils sont déprimés,

De devoir faire les clowns au milieu des gamins,

Qui ne voient pas le drame de leur vie de pantins.

 

Que le cirque permette à des hommes, à des femmes,

D’effectuer des prouesses, volant sur des trapèzes,

Subjuguant le public, acrobates de charme,

Jongleurs, et magiciens, gentils clowns burlesques,

Tant de choses merveilleuses qui peuvent nous faire rêver

Sans animaux sauvages , otages prisonniers.

 

Marie David 5 octobre 2012

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 19:33

bombe atomique

 

Les OGN, la vache folle, le nucléaire.

 

Scandale avec les OGN, couru d’avance !...

« Oui mais le problème ne touche que les animaux »,

Prétendent les ministres avec insouciance…

Un goût de déjà vu avec la vache folle…

 

Mais que font donc tous  les gouvernements humains ?

Pour gagner de l’argent, vont-ils nous condamner ?

Avec le nucléaire, les cancers vont bon train

Décimant des cadavres dans toutes les contrées.

 

On invente, on s’exerce à l’apprenti sorcier,

Sans connaitre vraiment, inconscient des dangers…

On pollue et on crée des clones de tout de rien,

Tous les gouvernements vont-ils grandir enfin ?

Œuvrer pour la santé, pour la sécurité,

Arrêter pour l’argent, de nous mettre en danger.

 

Marie David 30 septembre 2012

 

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 20:19

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Conseil d’une croyante libre-penseuse…

 

Partout, tous les prophètes condamnaient les idoles,

Dans toutes les ethnies,  dans toutes les religions.

Un livre religieux est-il comme  une idole ?

Un veau d’or… Si on le touche, on va en prison ?

 

Dans toutes les religions, le  Dieu est amour,

Comment alors les hommes peuvent-ils depuis toujours,

Emprisonner, tuer en son nom, sans problème ?

Tout cela et seulement cela, c’est un blasphème.

 

Il serait temps de relire les saintes écritures,

Qu’elles soient d’Orient ou d’Occident, pour le futur,

Pour que nos enfants soient plus tolérants, surtout

Plus intelligents que leurs pères, vraiment, en tout.

 

Marie David 1er septembre 2012

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  • : Je souhaite faire connaître ma méthode de relaxation afin d'aider un maximum de gens. Et également de présenter mes ouvrages.
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