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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 11:57

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Il est midi et quart

 

Je me suis levée et j’ai petit déjeuné,

Encore fatiguée, je me suis recouchée.

Le gros chat est venu sur mon ventre, s’installer

Et le bruit de la pluie, au rêve, m’a entrainée.

 

Nous étions chez ma mère et elle était vivante,

J’étais encore mariée au père de mes enfants,

Mes filles étaient adultes,  la plus jeune s’affairait,

Les amis étaient là, ma belle-sœur est entrée

Avec des tas de plats, de choses préparées.

C’était en mon honneur, je ne savais pourquoi,

Mais j’étais mal à l’aise et tout ça me gênait,

Me sentait décalée, dans un monde pas pour moi…

 

Je me suis réveillée, un peu déboussolée,

J’ai écouté la pluie, qui tombait, qui chantait,

Je sentais dans mon cœur une grande lassitude,

La vie avait passé si vite, de jeunes adultes

Qui jouaient, s’amusaient, nous étions devenus,

Des vieux, plein de soucis, de maladie ou plus …

 

Nos différences nous avaient séparés, dommage !

Je n’avais pas le cœur d’arrêter le naufrage,

J’avais essayé tant de fois, tant quémandé,

D’être reconnue et aimée, d’être acceptée.

Je me suis levée,  j’ai fini de lire un livre,

Et j’ai pleuré, pleuré, le cœur à la dérive.

Ce rêve avait fait chavirer mon bateau

Bateau de l’illusion, car il avait pris l’eau…

 

Je me suis détachée de ceux qui m’ont jetée,

Ou qui tout simplement, m’ont laissée me noyer,

Quand ma vie faisait mal, quand je la voulais plus,

Quand mes filles étaient là, à ma vie suspendue…

 

Ce rêve m’a rappelée qu’il est dur d’écarter,

Ces êtres qui ont préféré nous ignorer,

Plutôt qu’être présent, plutôt que nous aider

La famille n’est pas un refuge adapté…

 

Mais ça fait toujours mal de l’avoir constaté,

C’est toujours difficile d’être seul pour lutter…

Mais je ne fus pas seule, j’ai eu de bonnes amies,

Qui, dans les durs moments ont pu  combler le vide.

 

Il était important de coucher tous ces mots,

Sur cette plaie béante, ils sont un placébo,

Mais les mots me permettent d’alléger mes maux,

De les ranger au fond, et desserrer l’étau.

 

Marie David 27 octobre 2012

Le rêve et la pluie, tout à coup m’ont rendue triste et nostalgique, mais, il est 13h et je me sens nettement mieux.

 

 

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