Partir pour survivre
Il a quitté son pays, pour survivre ailleurs,
Il a porté sa maladie, un dur labeur…
Au cap vert, lui, enfant, il était condamné,
On ne lui donnait pas plus que quelques années.
Sa vie est surveillée, épluchée, étiquetée,
Maintenant il connait bien sa maladie,
Il a appris à la soumettre, l’apprivoiser,
Et surtout, il accepte de survivre ainsi.
Il a donné sa maladie à ses deux fils,
Et aucun d’eux ne l’a vécu comme un supplice…
Ici ils seront bien contrôlés, assistés
Et leur hémophilie sera bien surmontée.
Mireille Daviot 31 juillet 2013
C’est le sujet d’un des 4 livres que j’écris, patient de l’hôpital où je travaille mais aussi collègue, et ami.
J’écris l’histoire de sa vie et celle de sa famille…