Kant et Jean Jacques Rousseau
Comme eux, j’ai voulu croire en la bonté des hommes
Comme eux, j’ai excusé, pardonné, dans les formes .
Comme eux , fondamentalement , l’homme était bon ...
Et j’ignorais les crimes, bassesses, ou affronts ...
Mais j’avais tord. L’être humain n’est pas bon
Enfin... en premier il ne naîtra pas bon...
Pas encore, pas tout de suite, il faudra tant de vies
Pour le rendre acceptable après qu’ ait grandi,
On ne peut pas comprendre en une seule vie ...
À la première vie , l’on n’a pas d’empathie
Il en faudra huit cent pour de la compassion
Et tellement encore pour de l’abnégation.
Et la terre est peuplée, d’âmes jeunes, d’âmes vieilles ...
Celles qui sont revenues sont tristes et elles saignent
Des souffrances infligées par des âmes trop jeunes.
La bonté finira par inonder leurs cœurs,
Après mille autres vies de déboires, de labeur,
L’humain deviendra bon, connaîtra le bonheur .
Marie David le 18 octobre 2017