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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 09:19

Chagrin d’amour

Quelques gouttes de pluie coulent sur son visage,

Mélangées à l’eau salée de son naufrage…

Quand le jour s’est levé, il était reparti,

Sans lui dire au revoir, il a quitté sa vie…

Le ciel si gris ressemble, aux frimas de son cœur,

Et le rideau de pluie enferme sa rancœur…

Si son corps est vivant, son âme semble morte,

Elle marche sans but, ses idées noires flottent…

Et la pluie dégouline sur son chagrin sans fin,

Elle marche dans les flaques, dans son corps clandestin.

Elle ne dira plus nous, son ventre sera vide,

Comme un bernard-l’hermite qui laisse sa coquille.

Le ciel et le bitume se marient dans le gris

Enveloppant son corps, enveloppant sa vie.

Mireille Daviot le 22 mars 2017

 


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